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Sur le terrain comme en dehors, le XV de France veut changer d’ère

Cet automne, le XV de France ne souhaite pas tourner la page, mais bien fermer le livre pour en ouvrir un nouveau. Les hommes de Fabien Galthié retrouvent les pelouses et plus spécifiquement celle du Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) – qu’ils n’ont plus foulée depuis leur défaite face à l’Afrique du Sud lors du Mondial 2023 –, à l’occasion d’une tournée de trois matchs dans l’enceinte dionysienne. Elle débute samedi 9 novembre, à 21 h 10, face au Japon. Suivront des rencontres face à la Nouvelle-Zélande puis l’Argentine.
Cette fois, Antoine Dupont sera de la partie, lui qui sort d’une année de césure olympique, le temps d’aller décrocher l’or avec l’équipe de France de rugby à VII. Capitaine lors de sa dernière apparition avec le XV de France, il retrouve aussitôt ses galons. « Pour les joueurs, la question ne s’est pas posée. Surtout qu’il est aussi bon qu’avant, voire meilleur », assure le troisième-ligne François Cros. Quand il s’agit de s’interroger sur les motivations de leur leader, les Bleus du rugby ont plus de certitudes que leurs cousins du football.
Mais l’équipe de France a aussi son lot de soucis dans le monde de l’Ovalie. Comme celui de rebondir après une tournée estivale cauchemardesque. En Amérique du Sud, le staff tricolore devait profiter de la belle saison pour voir de nouveaux visages. Il a surtout dû se former très rapidement à la gestion de crise tout en découvrant à contrecœur le fonctionnement du système judiciaire argentin. Le troisième-ligne Oscar Jégou et le deuxième-ligne Hugo Auradou ont en effet été détenus à Mendoza puis assignés à résidence à la suite d’accusations de viol aggravé, avant d’être autorisés à rentrer en France. Reportée à trois reprises, leur audience de non-lieu devrait se tenir le 25 novembre.
Avant cette affaire, le maillot frappé du coq avait été entaché par Melvyn Jaminet, l’arrière de Toulon se rendant coupable de propos racistes dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux lui ayant valu une suspension de trente-quatre semaines. Un contexte lourd, qui s’est invité toute la semaine dans les conférences de presses des Bleus. Et même les jours précédents. Fin octobre, la Fédération française de rugby avait réagi en annonçant la création d’un nouveau cadre pour la sélection avec des règles strictes, comme l’interdiction de boire de l’alcool dans les vestiaires.
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